top of page
Rechercher


L’autre soir, on a eu l’honneur de jouer pour les 40 ans de l’Atelier des Môles à Montbéliard. Une salle de concert mythique tenue et entretenue par une équipe de bénévoles. Un énorme merci à tous ces passionnés qui font vivre la musique live depuis tant d’années.

Autre point incroyable : on a fait la première partie de The Professionals, le groupe de l’ancien Sex Pistols : Paul Cook. Un autre honneur immense, tant l’influence de ce batteur a été énorme dans la musique et dans le Rock’n’Roll.

L’histoire continue avec de la vodka japonaise, une porte de chiotte bloquée, une loge de 4m², de la sueur, un peu de sang et un concert vraiment très classe des Professionals.

La soirée s’est terminée dans les effluves d’un pub irlandais du centre de Montbéliard en compagnie des membres de The Professionals.Bref, on s’est saoulé avec Paul Cook. 




Bonjour à tous,

 

Noël approche. Alors qu'il se mettait à neiger, la semaine dernière, Love Letters from across the Street a eu un an et j'ai pensé que ça faisait longtemps que je ne vous avais pas écrit. Alors, comme dirait Tom Waits, 'Well, it's story time again...'



A Hull, en Angleterre, entre le New Adelphi Club et chez moi, il y avait une petite heure de marche. Tous les mardis, je ratais le dernier bus pour rentrer. Alors, je prenais ma guitare et je marchais. Juste avant d’arriver à Cottingham, je traversais une voie ferrée. J’aimais bien cet endroit, ça voulait dire que je n’étais plus très loin. Ca titillait aussi mon imaginaire hobo. J’ai toujours eu une fascination pour les trains, pour les rails, pour ce qu’ils représentaient dans l’imaginaire dans lequel j’ai grandi : les westerns, les chansons de Woody Guthrie, les films de Buster Keaton, le beau train électrique que mes parents avaient acheté à Prague... Alors je faisais toujours une pause sur ces rails et je pensais à Lucille, à Gaétan, Louise, Jean, mes parents, Bob Dylan et Joe Cool. J’aimais bien ça. J’étais heureux qu’ils me manquent,  j’aurais des choses à leur raconter.




C’est comme ça que j’ai écrit If I Make It, la chanson qu’on n’entend jamais en entier mais qui sert d’introduction à chaque chapitre du triple-album. Un couplet qui ouvre chaque disque, trois versions différentes, il pourrait y en avoir mille autres. If I stop on the railroad track when I’m on my own, it’s to feel your hand on my back to keep on moving on



Je ne pourrai pas dire être un musicien qui s’est construit tout seul, sans le soutien des siens. Je ne correspond pas au poncif rock, j’ai toujours été soutenu, je le suis encore et j’en suis extrêmement reconnaissant. If I Make It est une demande à ceux qui me soutiennent. Le reste, ce sont les lettres que je leur ai écrit.

Ce que vous ignorez sans doute est que Love Letters from across the Street provient d’un disque qui n’est sorti qu’en un seul exemplaire, Love Letters from across the Sea, enregistré avec des musiciens anglais dans un studio à Hull.



Ce disque a servi de base de réflexion, de maquette pourquoi pas, à l’album qu’on enregistrerait à Périssac, avec le Bread Delivery Service, les Sept mercenaires venus des quatre coins du monde. Et Lord Lumps, un lord anglais qui, comme beaucoup de Britanniques, aime passer du temps dans le bordelais. Périssac, c’était Exile on MacDougal Street, les membres du Bread Delivery s'y sont retrouvés autour d’une machine à pain. C’était une machine magique, les baguettes en volaient et, si vous n’étiez pas vigilants, elles vous échappaient et terminaient leur course au pays des pains perdus, où les pains volent et ne sèchent jamais - ce qui n’est pas pratique pour les knedliky ou la soupe à l’oignon gratinée. C’était Santiag Bob qui nous avait donné rendez-vous là-bas, elle y livrait son pain socialiste. Churchman est arrivé de son bayou en Louisiane, le magicien, Matthaüs Hoffmann, des Alpes Suisses, Mozi Ozi des plaines mongoles, John Eastwolf des montagnes afghanes, Sophy-Ann Pudwell de mer d’Irlande et Jean-Banjo des Apalaches. Ou de Bretagne, on n’a jamais trop su. Il était trop occupé à changer le bois dans la cheminée pour nous le dire. Ca cachait quelque chose, parfois mieux vaut ne pas savoir. Et ça nous gardait au chaud. Tout ce beau monde s’est retrouvé autour d’une table, comme on fait souvent en famille. Ou en politique. Entre le pain et la table, le repas a son importance dans l’histoire. On peut y rajouter le vin. La presque dimension biblique aurait même poussé Louise à illustrer l’intérieur du triple-album comme ça : 



Ce dessin n’a finalement pas été retenu, on a préféré le poisson (un haddock), non pas multiplié mais partagé en trois. J’aurais supporté être représenté en Jésus mais qui aurait pris Judas ? 


En Angleterre, les membres du magique Bread Delivery Service n’était pas encore là pour enregistrer Love Letters from across the Sea. Honza Sudek, par contre, était passé. Louise Boutan aussi. Ils avaient illustré les textes des enregistrements de Hull, qui depuis sont tenus secrets, scellés dans la machine à pain, vous ne les verrez jamais. Depuis, on a remis le couvert, Louise a dessiné la pochette du triple-album, Honza, lui, a illustré chaque texte.



Love Letters from across the Street a eu un an la semaine dernière. Pour fêter cet anniversaire, juste avant Noël, nous voudrions sortir les textes, traduits et illustrés par Honza Sudek. Vous pourrez même retrouver dans ce petit livret les grilles d’accords de chaque chanson. Comme ça, si vous disposez d’un Jean-Banjo local qui fait le feu dans la cheminée pour réchauffer toute la famille, vous pourrez vous retrouver autour de l’atre, avec une guitare et chanter tous en coeur Whiskey Whiskey Nancy Whiskey, ou sa traduction française pour les anglophobes : Whisky Whisky Nancy Whisky

Offrez ce petit livre de chansons à votre neveu qui fait de la guitare, ou à votre tante, qui aime beaucoup la musique mais qui, malheureusement, se demande bien ce que tout ce texte incompréhensible peut bien vouloir dire. 

Précommandez-le maintenant et le recevez-le juste avant Noël !


Bonne journée à tous,

Prokop






 
 

( Punk rock - UK )


La création l’Atelier des Môles est étroitement liée au mouvement Punk Anglais de la fin 70’s. Depuis 40 ans, une multitude de groupe Punk se sont produits sur la scène montbéliardaise, notamment des musiciens que l’on désigne comme faisant partis « du 1er cercle :

  • US : Jello Biafra (Dead Kennedys), Marky, Richie & CJ (Ramones)

  • UK : The Stranglers, The Buzzcocks, Mickey Gallagher (The Clash) et Glen Matlock (Sex Pistols).

Il était donc naturel pour les 40 ans d’accueillir une légende appartenant à ce 1er cercle : ce sera The Professionals, le groupe de Paul Cook (ex Sex Pistols). Les abonnés de Disney+ ont pu suivre ses débuts dans la série « Pistol « basée sur le roman biographique Lonely Boy : Tales from a Sex Pistol de Steve Jones. Leur show a aussi été un temps fort du festival Rebellion de Blackpool en août 2023. Paul Cook nous fait l’honneur de venir jouer les titres de leur nouvel album Snafu, leur présence en France est une exclusivité nationale à ne pas rater !

The Professional, le groupe de Paul Cook

The Professionals est le groupe formé par le batteur Paul Cook et le guitariste Steve Jones en 1979 après le split des Sex Pistols et la mort du bassiste Sid Vicious. Ils se sont séparés 3 ans après mais la qualité du songwritting à fait mouche ! Les singles Just another dream et One two three ont finalement donné lieu à la sortie d’un unique album en 1881 : « I didn’t see it coming ».

En 2015, 36 ans plus tard, Paul Cook reforme le groupe avec la bénédiction de Steve Jones et sort un nouvel album « What in the world » et tourne à travers le monde. Pour l’occasion Paul Cook, Paul Myers et Tom Spencer (chant et guitare) ont invité du beau monde pour jouer avec eux : Steve Jones (qui joue sur 3 titres), Duff McKagan (Guns’n Roses), Mick Jones (The Clash), Phil Collen (Def Leppard), Marco Pirroni (Adam & The Ants), Chris McCormack (3 Colours Red) et Billy Duffy (The Cult) sont venus prêter main-forte au trio avec leur 4/6 cordes. En 2021 sort un l’album « SNAFU » qui est élu album de l’année par Vive Le Rock.



 

( Punk rock - F )



Kamarad considère la musique comme la manifestation d’une énergie collective débridée et déroule un post punk jouissif et tendu qui n’a rien à envier aux plus fines lames du genre. Entre scansions de hooligans et slogans abrasifs, les lignes de chant énergiques agissent comme autant d’ordres à provoquer le désordre promettant lives incandescents et pogos de feu. Le groupe est animé par une ambition simple et naïve, jouer chaque concert comme si c’était le dernier, en ayant bien conscience de la chance de pouvoir se produire devant les scènes des salles et des festivals de France et d’Europe.

Avec une expérience de la scène qui avoisine les 100 concerts en France, en Belgique, en Allemagne, en Suisse ou aux Etats-Unis. Chaque effort a été l’occasion de montrer une vision de la musique et la sincérité avec laquelle elle est considérée. Ils n’ont pas fini de suer sang et eau pour retranscrire la plus belle chose au monde, la religion, le guide suprême : le Punk Rock. KAMARAD est soutenu par le Noumatrouff et la région Grand Est, a participé à Bars En Trans en décembre 2022, et à l’édition 2021 de l’Opération Iceberg organisée par les Eurockéennes.

Le groupe a foulé la plupart des grandes scènes du Grand Est ( Cartonnerie, Souris Verte, Cabaret Vert, Noumatrouff, Moloco, Décibulles, Poudrière, Grillen, FIMU Belfort..), a assuré plusieurs premières parties pour FRUSTRATION, STRUCTURES, SERPENT, PUBLIC IMAGE LIMITED, entre autres.




 


bottom of page